Très reconnue pour sa richesse culturelle, son histoire et ses traditions, la ville d’Istanbul est une destination phare. Avec de nombreuses attractions touristiques, la ville d’Istanbul recèle de nombreux sites historiques, magasins, sans oublier ses célèbres hammams et sa nourriture pleine de saveurs, qui rendront votre séjour unique et authentique. Le Gay Voyageur vous invite à découvrir tout sur la scène gay d’Istanbul afin de planifier vos prochaines vacances LGBT.
Istanbul, une destination gay friendly unique et culturelle
La ville d’Istanbul est reconnu depuis longtemps pour être une destination gay friendly : loin de l’image du pays. La vie gay à Istanbul est très animée en raison d’une vie nocturne sans égales. En effet, c’est ce qui en fait un endroit idéal pour les voyageurs gay. Avec 12 millions de visiteurs par an, Istanbul est la 5ème destination touristique : et en plus, son centre historique est reconnu au patrimoine mondial de l’UNESCO, rien que ça !
Vis-à-vis de la communauté LGBT, Istanbul adopte une attitude plus libérale que la Turquie, ce qui contribue à en faire un lieu phare de la culture et du tourisme gay. En effet, la ville dispose de deux quartiers gays et de nombreux lieus de vie LGBT À Istanbul où vous pourrez vous y sentir entièrement à l’aise.
- le quartier de Beyoglu;
- le quartier de Pera.
Les droits de la communauté LGBT à Istanbul
Depuis 1858 l’homosexualité a été rendue légale avec un âge de consentement fixé à 18 ans. Il n’empêche qu’aujourd’hui les droits LGBT sont encore assez limités. En effet, il n’est toujours pas autorisé aux homosexuels de se marier tout comme il ne leur est pas possible d’adopter un enfant. De plus, ils ne bénéficient d’aucune protection juridique et ne sont pas autorisés à servir dans l’armée.
La ville n’a aucune politique anti-discrimination en place au pouvoir ce qui peut engendrer pour certains des refus de service quelconques et un traitement inégal par rapport à la population hétérosexuelle. Cependant, il est tout à fait possible pour les transgenres de changer légalement de sexe.
Néanmoins, de nombreuses associations et collectifs ont été mis en place afin de lutter contre cette discrimination envers la communauté LGBT. Ces organisations exercent une forte pression sur le gouvernement pour qu’il revoie sa politique mise en place et de nombreux événements d’activisme ont lieus chaque année afin de continuer le combat.
Les hôtels gay à faire absolument
Le quartier de Beyoglu est l’un des quartiers gay le plus populaire de la ville : et pour cause, très bien situé, il offre un accès rapide à de nombreux autres lieus très prisés par la communauté LGBT et par les touristes. Il est rempli de lieux divertissants et, à la tombée de la nuit, une vibrante vie nocturne anime le quartier.
Le Grand Hyatt est un hôtel situé juste à côté de la célèbre place Taskshim et à proximité du centre-ville : par conséquent, il se trouve à proximité de bons nombres de lieux touristiques. Dans un style contemporain et élégant, cet hôtel entièrement gay friendly dispose d’un bar, d’un restaurant, d’une piscine ainsi que d’un sauna pour vous apporter un confort optimal durant votre séjour.
L’hôtel Ottopera est l’un des meilleurs hôtels de la ville avec 14 chambres modernes uniques et reflétant chacune toute la diversité culturelle de la ville. En plus d’un emplacement idéal, il dispose d’une terrasse très bien exposée qui vous offrira chaque soir un coucher de soleil unique pour vos clichés.
Les gay prides d’Istanbul
Avec une première gay pride initiée en 2003, Istanbul fut la première ville d’un pays à majorité musulmane à organiser un événement LGBT. Organisée chaque année pendant le dernier week-end de juin, les gay prides d’Istanbul connurent un succès fulgurant avec 100 000 personnes participants en moyenne.
Cependant, depuis 2016 les gay prides ont dû être interdites par le gouvernement en raison d’une certaine inquiétude vis-à-vis de la sécurité des participants de l’événement. Néanmoins, cela n’a pas empêché les participants de défier l’interdiction en continuant de fêter la fierté gay chaque année. L’événement de la gay pride aujourd’hui se voit être bafoué chaque année de violences policières.
Les bars et clubs gay à ne pas rater
Le principal de la vie gay en ville se retrouve au sein de deux quartiers historiques : Beyoglu et Pera. Vous trouverez au sein de ces deux quartiers bons nombres de bars et de clubs gay qui vous feront adorer la vie nocturne d’Istanbul.
Le Chianti Bar est un café le jour et un bar la nuit qui est l’un des lieux le plus fréquenté en début de soirée. Vous adorerez y prendre un verre et danser en bonne compagnie.
Situé au sein de la place centrale Taskshim, le café Chaplin est un bar unique où vous trouverez des boissons à petits prix en plus d’une ambiance unique et festive dans une atmosphère chaleureuse et accueillante.
Le café Morkedi est un bar situé au centre et ouvert de 10h à minuit. Endroit populaire de la ville, vous y trouverez des clients joyeux et fêtards.
Enfin, le Pinokyo, ouvert depuis 2011, est le bar le plus populaire d’Istanbul. Et pour cause, les nombreux spectacles qu’il organise chaque semaine valent clairement le détour : les meilleurs talents de drag-queen sont présents à chaque spectacle pour vous offrir une soirée unique et mémorable.
Istanbul est une ville où vous pourrez découvrir avec émerveillement toute la richesse culturelle et historique de la Turquie. Avec ses nombreux bars et hôtels gay, la ville dispose de deux quartiers gay où vous pourrez y trouver un esprit gay friendly qui vous mettra tout de suite très à l’aise. Même si le gouvernement ne s’est toujours pas positionné en faveur des communautés LGBT en interdisant encore certains principes autorisés aux hétérosexuels (et générant de ce fait une certaine discrimination), de nombreux collectifs et associations présents sur place continue de mener le combat qui fera, on l’espère bouger les choses. En attendant, être gay à Istanbul n’engendre pas de danger spécial si ce n’est qu’il est tout de même déconseillé de participer à la gay pride organisée à l’instar du gouvernement, car de nombreuses réprimandes policières ont lieu chaque année au cours de cet événement interdit par le gouvernement depuis l’année 2016.