Avec l’arrivée d’internet, le milieu du tourisme a grandement changé. Au départ, ce sont les agences de voyages qui ont dû cruellement changer leurs stratégies avec l’arrivée des sites d’achat de vacances en ligne. Maintenant, ce sont les hôteliers qui doivent user de stratégies afin d’attirer les clients.
Certains entrepreneurs l’appellent « le tourisme au noir », d’autres disent plutôt « le tourisme illégal ». Mais pour beaucoup de touristes, c’est un réel plaisir de vivre chez « l’habitant ». Retour sur ce phénomène qui prend de l’ampleur partout à travers le monde.
France, Belgique, États-Unis, Thaïlande, Vietnam, pour plusieurs pays comme le Canada, lorsqu’un touriste paye pour une chambre d’hôtel, le client paye une taxe sur la consommation et une taxe d’hébergement. L’hôtelier redonne cet argent au gouvernement puis celui-ci le redonne en services tels que l’éducation et les soins de santés. Ces taxes sont obligatoires pour tous types d’hébergements à court terme (location de moins de 30 jours selon les pays).
AirBnb et les autres…
Les particuliers se sont dotés de nouveaux outils que bien des hôtels, B&B, auberges et gîtes n’avaient pas vus venir. AirBnb, HomeAway et plusieurs autres, offre leur plateforme commerciale à des locataires d’appartements, de maisons ou de condos, afin de louer une chambre à moindre coût. Les prix sont généralement très inférieurs à ceux des hôtels situés dans les grands centres-villes. Les particuliers donnent un pourcentage de leur vente à la plateforme, mais sans charger les taxes sur la consommation ni celle sur l’hébergement.
C’est sur ce point que les hôteliers appellent aux scandales ! Leur bataille se fait essentiellement sur les taxes et les revenues. Car AirBnb a pris beaucoup de place chez les touristes qui cherchent un lieu pour dormir. Alors moins de locations de chambres à hôtel à court terme, moins de revenus pour l’hôtelier et dans les coffres de l’état.
« Quand on regarde les statistiques de Tourisme Québec qui confirment qu’il y a une augmentation dans le nombre d’arrivée aux frontières et qu’on voit les taux qui stagnent dans les établissements hôteliers ou dans les gîtes ou les pourvoiries, cette situation-là sonne l’alarme », déplore à Radio-Canada, Danielle Chayer, présidente-directrice générale de l’Association des hôteliers du Québec (AHQ).
Aujourd’hui, ce sont les associations des hôteliers qui portent plaintes auprès des tribunaux locaux. On constate de plus en plus ce type de recours aux États-Unis, mais aussi au Canada.
Les touristes gagnent-ils vraiment ?
La location de chambre illégale plaie beaucoup aux touristes. Non pas pour le côté « illégal », mais bien pour le côté « humain » et à la « proximité de l’habitant ». Car il est vrai que visiter une ville, ce n’est pas toujours la réalité d’un peuple et de sa population. Il faut se mêler aux gens, y faire des rencontres et d’y découvrir une civilisation parfois différente de la nôtre.
Ce n’est pas strict à une location sur AirBnb que l’on puisse y faire des rencontres ! Mais ce type de location permet plus facilement aux premiers échanges entre touristes et locaux. Ces échangent généralement cordiaux, donnent souvent lieux à des trucs et conseils pratiques que les guides touristiques ne donnent pas nécessairement. Rien de mieux qu’une personne pour nous confirmer qu’un restaurant vaille la peine !
Alors, serez-vous un touriste « illégaux » ou pas ? Réagissez à cet article!