Madagascar, avec une population de plus de 20 millions d’habitants, est dirigée par un régime civil non élu et illégal qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’État de mars 2009 avec le soutien militaire. Il faut dire que Madagascar a longtemps appartenu aux français. C’est l’une des raisons pourquoi que l’on y retrouve non loin, les îles de La Réunion et Maurice. La scène gay de Madagascar a bien changé depuis!
Andry Nirina Rajoelina a adopté le titre de président de la transition, à la tête d’une coalition lâche d’anciens politiciens de l’opposition, et entend rester dans cette fonction jusqu’à la tenue des élections. L’ancien président Marc Ravalomanana, élu démocratiquement en 2006, est en exil et le Parlement est resté suspendu depuis lors. Au mépris d’un accord négocié avec l’Union africaine (UA) et les dirigeants politiques locaux, le régime n’a pas réussi à mettre en place une administration de transition légitime qui superviserait des élections libres et ouvertes pour la restauration d’un gouvernement légal.
Les chefs militaires continuent d’affirmer leur autonomie par rapport à la direction politique actuelle, malgré leur soutien tacite au gouvernement de facto de Rajoelina. Le 17 novembre 2012, le régime de facto a organisé un référendum constitutionnel unilatéral et internationalement méconnu qui a déclenché une tentative de coup d’État par un petit groupe de chefs militaires, qui a été résolu après près de trois jours entiers de négociations. Dans certains cas, des éléments des forces de sécurité ont agi indépendamment du contrôle civil.
Les droits des homosexuels à Madagascar
Les problèmes de droits de l’homme suivants ont été signalés, plusieurs concernant l’homosexualité : homicides illégaux et autres abus des forces de sécurité; des conditions de détention difficiles, entraînant parfois des décès; arrestation et détention arbitraires; longue détention provisoire; la censure; intimidation, arrestation et violence contre les journalistes; restrictions à la liberté de parole, de presse et de réunion; restriction du droit des citoyens de choisir leur gouvernement; corruption et impunité officielles; discrimination sociale et violence à l’égard des femmes, et traite des femmes et des enfants; et le travail des enfants, y compris le travail forcé des enfants. N’oublions pas que le tourisme sexuel est très présent à Madagascar.
Homophobie à Madagascar
Abus sociaux, discrimination et actes de violence fondés sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. La loi n’interdit pas la discrimination contre les activités lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT), et il y avait une discrimination sociale générale contre la communauté LGBT.
L’orientation sexuelle et l’identité de genre n’ont pas été largement discutées dans le pays, les attitudes du public allant de l’acceptation tacite à la violence physique pure et simple, en particulier contre les professionnel (le) s du sexe travesti. Les ONG locales ont indiqué que la plupart des organisations qui travaillaient avec la communauté LGBT le faisaient en tant que prestataires de services de santé, souvent dans le cadre de leur travail de lutte contre la propagation du VIH / SIDA. Les travailleuses du sexe LGBT étaient fréquemment la cible d’agressions, notamment de violences verbales, de jets de pierres et même de meurtre.
Ces dernières années, il y a eu une prise de conscience accrue de la «fierté gay» grâce à une exposition positive aux médias, mais les attitudes générales n’ont pas changé.
Le code pénal prévoit une peine d’emprisonnement de deux à cinq ans et une amende de deux à 10 millions d’ariary (1 000 $ à 5 000 $) pour les actes «indécents ou contre nature avec un individu du même sexe âgé de moins de 21 ans». Il y a des rapports d’abus officiels survenus au niveau communautaire, tels que des fonctionnaires administratifs refusant les services de santé aux hommes travestis ou rompant les accords de confidentialité, bien qu’aucun cas n’ait jamais été poursuivi devant les tribunaux.
Principales destinations gay de Madagascar
Vous avez comme projet de découvrir la scène gay de Madagascar? On y retrouve essentiellement trois destinations plus ouvert aux touristes homosexuels :
La capitale du pays, Tananarive, aussi connu sous le nom d’Antananarivo, n’est certainement pas la destination la plus intéressante du pays. Plusieurs touristes y restent quelques jours, puis se rendent plus au nord à Nosy Be pour découvrir les différentes îles du coin. Cette destination est toutefois la plus chère du pays. Sinon, si vous aimez les endroits calmes proposant de magnifiques plages, rendez-vous sur l’île Sainte-Marie et l’île aux Nattes. Deux excellents choix pour apprécier votre voyage et la scène gay de Madagascar.