Plusieurs attraits touristiques sont disponibles au coeur de la vieille ville de Luxembourg-Ville. Vous aimerez profiter des paysages magnifiques et marcher dans les vieilles rues de la capitale du Luxembourg. Fort animé en été, amusez-vous et vivez pleinement votre expérience.

Places d’Armes :

La Place d’Armes, qui fait partie de la zone piétonne et qui est bordée de nombreux cafés, est le lieu de rencontre préféré des jeunes et moins jeunes, des gens du pays ainsi que des visiteurs. Un incontournable lors d’une première visite dans la ville de Luxembourg-Ville.

Place Guillaume II :

Depuis le milieu du XIIIe siècle, la Place Guillaume II, dénommée d’après le roi des Pays-Bas et grand-duc de Luxembourg, fut l’emplacement de l’église et du couvent de l’ordre franciscain. Le nom populaire de Knuedler est dérivé du noeud de la cordelière des moines, le “Knued“. En 1797, le couvent ainsi que ses installations furent confisqués et partiellement aliénés par les Français. Au cours des décennies suivantes, l’ensemble conventuel fut rasé et la place réaménagée. Aujourd’hui elle accueille de nombreux marchés, concerts en plein air et fêtes. Ici se trouvent l’Hôtel de Ville et le Luxembourg City Tourist Office.

Place Clairefontaine :

A la fin des années 80, la Place Clairefontaine, située à proximité de la cathédrale et du quartier gouvernemental, fut réaménagée au cours de vastes travaux de rénovation et de reconstruction dans le quartier voisin. Le nom de la place provient d’un lieu de refuge ayant appartenu à l’abbaye de Clairefontaine, située à la frontière belgo-luxembourgeoise. En 1933, ce refuge fut démoli.

Pont Adolphe :

Le Pont Adolphe, appelé également Pont Neuf, fut construit dans les années 1900 à 1903, lors du règne du Grand-Duc Adolphe. Vu qu’il s’agissait du plus grand pont à arches en pierre jamais construit jusqu’alors, l’étranger fut particulièrement attentif à l’ouvrage du Pont Adolphe.

Viaduc :

Le Viaduc, appelé également la Passerelle ou Vieux Pont, fut construit de 1859 à 1861. Le pont s’étend au-dessus de la vallée de la Pétrusse sur une hauteur de 45 m et comporte 24 arches dont la portée varie entre 8 et 15 m. Les piles mesurent jusqu’à 30 m et la longueur totale du pont est de 290 m. La faible courbure au milieu du pont est attribuée à une considération stratégique remontant à l’époque de sa construction.

Pont Gr.-Duchesse Charlotte (Pont Rouge) :

Le Pont Grande-Duchesse Charlotte, appelé Pont Rouge dans le langage populaire, relie le centre-ville au centre européen sur le Plateau du Kirchberg. Le pont, haut de 74 m, s’élance par-dessus la vallée de l’Alzette et le quartier du Pfaffenthal. Sa longueur est de 355 m, pour un soutènement large de 234 m; la largeur du pont mesure 25 m et son poids total dépasse 4.900 tonnes.

Marché-aux-Poissons :

Le Marché-aux-Poissons, où jadis se croisent deux voies romaines, est le centre historique de la vieille ville. C’est ici, devant les portes du château fort comtal, que se tinrent les premiers marchés. La vie économique et sociale des premiers habitants de la ville se déroulait dans les petites ruelles autour du Marché-aux-Poissons, appelé autrefois Vieux marché ou Marché-au-Fromage. Les bâtiments bordant la place ont une valeur historique tout à fait particulière.

Rocher du Bock :

En 963, le comte ardennais Sigefroi acquis, par voie d’échange avec l’abbaye Saint-Maximin de Trèves, le rocher du Bock qui deviendra le berceau de la ville de Luxembourg. Le pan de rocher, sur lequel Sigefroi érigea son château fort, joua un rôle important du point de vue de la stratégie militaire. Entouré des trois côtés par la vallée de l’Alzette, le rocher ne fut accessible que par l’ouest et donc facile à défendre. La crypte archéologique et les casemates du Bock, les anciennes fortifications souterraines, se trouvent à l’abri du rocher du Bock.

Casemates du Bock :

Les premières casemates furent construites en 1644, sous la domination des Espagnols. L’agrandissement des galeries souterraines longues de 23 km eut lieu 40 ans plus tard, sous la direction de l’ingénieur militaire et bâtisseur des fortifications Vauban, puis au XVIIIe siècle sous celle des Autrichiens. Le système de défense s’étendait sur plusieurs étages et comporte des galeries creusées jusqu’à 40 m de profondeur. En raison de ces bastions impressionnants, la ville de Luxembourg fut nommée à juste titre le “Gibraltar du Nord”.

Chemin de la Corniche :

La Corniche, appelée également “le plus beau balcon de l’Europe” (selon l’écrivain luxembourgeois Batty Weber), s’étend sur les remparts dressés au XVIIe siècle par les Espagnols et les Français. Tout en longeant la vallée de l’Alzette, le chemin mène du rocher du Bock jusqu’à la partie inférieure de la Citadelle du Saint-Esprit connue sous le nom de rondelles.

Citadelle du Saint-Esprit :

En 1234, le couvent du Saint-Esprit fut fondé sur la place de même nom. Au XIVe siècle, la construction de la troisième enceinte intégra le plateau dans le système défensif de la ville; sous la première souveraineté espagnole au XVIe siècle, ce plateau reçut son caractère militaire. L’aspect définitif du plateau remonte aux années 1685 et 1687, lorsque l’ingénieur militaire français Vauban fit agrandir la garnison de la citadelle et renforcer les remparts et les bastions.

Plateau du Rham :

Le Plateau du Rham, entouré des trois côtés par l’Alzette, témoigne d’une civilisation remontant à l’âge de fer. Depuis le XVe siècle, une troisième enceinte fut intégrée dans le système défensif de la ville-forteresse de Luxembourg. Sous la domination des Français, Vauban y fit aménager, à la fin du XVIIe siècle, quatre casernes militaires. Depuis la fin du XIXe siècle, ces casernes abritent des institutions sociales. Du Plateau du Rham, on jouit d’une magnifique vue sur les bâtisses militaires, les fortifications du Plateau du Saint-Esprit et la Corniche.

Échauguette espagnole :

Les échauguettes espagnoles datant du milieu du XVIIe siècle et faisaient partie des grands travaux de fortification entamés par les Espagnols, puis poursuivis sous la direction de Vauban. La fonction réelle de ces tourelles n’a jamais été élucidée de manière sûre. On dit qu’il y avait environ 38 de ces guérites en pierre, mais jusqu’à nos jours, on n’a point encore trouvé une preuve historique de cette hypothèse.

Fort Thüngen (Les Trois Glands) :

Le Fort Thüngen, qui doit son nom au commandant de la forteresse et baron von Thüngen, fut construit en 1732. Il s’étendait autour de l’ouvrage défensif, appelé Redoute du Parc, aménagé par Vauban 50 ans auparavant. Le fort fut entouré d’un fossé profond et lié au Fort Ober Grünewald par une galerie souterraine, creusée dans le rocher et longue de 169 m. En 1836, le fort fut agrandi par les Prussiens, puis renforcé en 1860.

Réduit Lambert :

Le réduit Lambert, construit en 1685, faisait partie d’un fort du même nom. Il appartenait à la ligne médiane du front de la plaine. Le réduit fut rénové en 1835-36 et doté d’une toiture. Aménagé en forme pentagonale, il renfermait deux étages et était entouré d’un réseau de casemates se présentant encore aujourd’hui dans un excellent état. Il était parsemé de nombreux fourneaux de mines. Les travaux de démantèlement des années 1868-1874 rasèrent la totalité du fort. Le récent aménagement du parking souterrain Monterey a mis au jour les restes du réduit Lambert.

Plateau Bourbon :

Durant des siècles, le Plateau Bourbon, dénommé d’après l’ancien Fort Bourbon, servait presque exclusivement à la défense de la ville. Nombreux ouvrages de la ceinture extérieure et de la ligne médiane du Front de Thionville (par exemple: Fort Bourbon, Fort Elisabeth, Avancée Thionville, Fort Wallis, Fort Wedell) y furent érigés pour résister à l’ennemi. Après le démantèlement de la forteresse (à partir de 1867), on commence par élaborer les premiers plans d’une urbanisation du plateau.

Grand Théâtre de Luxembourg :

Le Théâtre fut construit entre 1960 et 1964 selon les plans de l’architecte parisien Alain Bourbonnais, à l’occasion de la fête du millénaire de la ville de Luxembourg. Le fait que les matériaux de construction proviennent de différents pays montre que l’édifice constitue un bel exemple de collaboration européenne. Après des travaux d’agrandissement et de rénovation du bâtiment, de la scène et des installations techniques, le Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg dispose de deux salles: la grande salle (943 places) et le studio (une sorte de Black Box adaptable comprenant entre 100 et 400 places). On y présente du théâtre, de la poésie et de la danse.

ArcelorMittal :

L’impressionnant siège social d’ARCELOR, le plus grand groupe sidérurgique mondial, fut construit en 1922 et abritait auparavant l’administration de l’entreprise minière luxembourgeoise ARBED avant sa fusion en 2001 avec USINOR (F) et ACERALIA (E). L’édifice aussi massif que imposant comporte quatre ailes groupées autour d’une cour intérieure très spacieuse. La façade principale se distingue par un portail flanqué de colonnes et richement orné de figures. On y retrouve Victoire et Mercure, symboles du succès et du commerce, de l’industrie et de la science. D’autres éléments décoratifs soulignent la relation qu’entretient l’entreprise avec l’industrie minière, la sidérurgie et l’agriculture.

Musée National d’Histoire et d’Art :

Après un agrandissement qui double la surface d’exposition et une restructuration considérable, le Musée national d’histoire et d’art comprend un ensemble de trois niveaux souterrains d’environ 700 m2, contenu dans une coque en verre couverte par le parvis d’accès. Les nouvelles salles, dont la périphérie vitrée laisse apparaître l’enceinte rocheuse qui les entoure, sont consacrées aux sections préhistoire, protohistoire et époque gallo-romaine.

Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg :

Le musée, qui est intégré dans un ensemble de bâtiments se composent de quatre vieilles demeures restaurées, reflète l’évolution urbanistique et architecturale de la ville de Luxembourg depuis sa fondation au Xe siècle jusqu’à nos jours. Ainsi, le visiteur prend connaissance du quotidien sans cesse changeant de la population. Une banque de données ultramoderne permet une visite du musée à la carte.

Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean (MUDAM) :

Le célèbre architecte I.M. Pei a choisi le site historique du Fort Thüngen pour la construction du Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean (Mudam). Situé sur le plateau du Kirchberg, entre la Place de l’Europe et la Vieille Ville de Luxembourg, Mudam invite à l’exploration de l’art contemporain. L’espace public et d’exposition est disposé sur trois niveaux et s’étale sur plus de 4.800 m2. Le musée offre une carte blanche à des artistes et designers pour prendre en charge et interpréter la totalité des espaces du musée : dans les lieux traditionnels d’exposition, mais aussi dans les zones intermédiaires (accueil, café, boutique, auditorium, …) en proposant des créations originales. La collection compte plus de 200 œuvres de plus de 100 artistes. Mudam propose des expositions temporaires, la présentation d’œuvres de la collection, des visites guidées, des rencontres, des ateliers, etc.

Monument du Souvenir Gëlle Fra :

Le Monument du Souvenir “Gëlle Fra” (femme dorée), inauguré en 1923 sur la Place de la Constitution, fut dressé à la mémoire des soldats luxembourgeois morts lors de la Première Guerre mondiale. Il est composé d’une sculpture représentant la victoire et un obélisque en pierre.

Statue équestre Guillaume II :

La statue équestre en bronze qui domine la Place Guillaume II fut érigée en l’honneur du Roi-Grand-Duc Guillaume II d’Orange-Nassau. Celui-ci régna de 1840 à 1849 et donna, un an avant sa mort, la première constitution parlementaire au Grand-Duché, l’une des constitutions les plus libérales de l’Europe à l’époque.

Monument Dicks-Lentz :

Le monument Dicks-Lentz, qui se trouve sur le square Jan Pallach, fut érigé en 1903 en l’honneur des poètes nationaux Dicks (1823-1891) et Michel Lentz (1820-1893), auteurs de l’hymne national luxembourgeois.

Cathédrale Notre-Dame :

A l’origine, la cathédrale était une église jésuite, dont la première pierre fut posée en 1613. L’église constitue un exemple remarquable du gothique tardif, tout en présentant divers éléments et ornementations de style Renaissance. A la fin du XVIIIe siècle, elle accueillit la statue miraculeuse de la Consolatrice des Affligés, patronne du pays et de la ville de Luxembourg. 50 ans plus tard, l’église reçut le titre sacré de Notre-Dame et, en 1879, le pape Pie IX l’éleva au rang de cathédrale. Entre 1935 et 1938, la cathédrale Notre-Dame fut agrandie sur son côté sud.