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L’année vient à peine de commencer, avec pour certains d’entre vous des projets pleins la tête. En cette période de températures glaciales, de météo neigeuse, de ciel gris et d’absence de luminosité, vos pensées vagabondent sans doute déjà vers votre prochaine destination de vacances.

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Plutôt que votre traditionnel séjour estival à Ibiza, à Mykonos ou encore à San Francisco (des destinations quand même très convenues) combien parmi vous n’ont-ils jamais rêvé d’évasion et de dépaysement total en partant à la découverte de quelques-unes des nombreuses merveilles que recèle la planète ?

Même s’il ne s’agit pas pour vous de vous lancer un défi et de faire le tour du monde en moins de 80 jours, sachez toutefois qu’un voyage autour du monde nécessite une bonne préparation physique.

En effet, quels que soient les lieux de villégiature choisis et la durée de votre périple, des exercices effectués régulièrement avant votre départ aideront votre corps à supporter plus facilement certains désagréments auxquels vous ne pensez pas forcément (le plus connu étant le décalage horaire).

Je veux notamment parler des effets de l’altitude, auxquels nous sommes peu confrontés en métropole.

Il faut en effet savoir que l’air exerce une pression sur notre corps. Plus la couche d’air est épaisse et plus la pression est importante. Or, lorsque vous montez en altitude, la pression de l’air diminue. Ainsi, si votre taux de ventilation en oxygène (c’est-à-dire le renouvellement de l’air dans vos poumons) est de 100% au niveau de la mer, il ne sera plus que 88% à 1 000 mètres, de 78% à 2 000 mètres, de 69% à 3 000 mètres et de 60% à 4 000 mètres. A 5 000 mètres, ce taux n’est que de 50%. Cette baisse de densité de l’air a un double effet sur l’organisme.

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Elle a tout d’abord un effet positif : une moindre résistance à effectuer les mouvements du fait de la diminution de la pression de l’air. Mais, elle a également un effet négatif : la pression de l’oxygène va s’amoindrir au niveau de vos poumons, de votre sang et de vos tissus musculaires. Comme l’oxygène est un élément essentiel pour permettre à votre corps de produire l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’organisme, la raréfaction de l’oxygène disponible va réduire dans le même temps votre capacité d’action et limiter votre motricité.

Votre organisme réagira à ce manque d’oxygène de deux façons. Votre fréquence cardiaque va s’accélérer pour capter davantage d’oxygène dans l’air et le transporter plus rapidement jusqu’aux organes. Cette réaction aura néanmoins des répercutions sur le plan énergétique car elle fera davantage travailler le cœur et les muscles respiratoires. Par ailleurs, pour s’adapter, votre corps va provoquer une diminution du volume des fibres musculaires et une augmentation du nombre de petits vaisseaux sanguins (les vaisseaux capillaires).

Si votre voyage comporte au moins une destination en altitude, vous risquez d’être confronté à un désagrément moins connu que le mal de mer mais tout aussi désagréable, le mal de l’altitude, phénomène lié à cette diminution de la pression de l’air et qui touche 15% des personnes à partir de 2 500 mètres, 60% à partir de 4 000 mètres et tout le monde en haute altitude (plus de 5 000 mètres).

Comme chaque individu réagit différemment à l’altitude, ce mal se manifeste par une multitude de symptômes : maux de tête, sensation de fatigue et de somnolence, essoufflement, vertiges et troubles de l’équilibre, nausées, troubles digestifs…

Rassurez-vous, ces troubles disparaissent généralement après quelques heures passées en altitude mais une semaine sera néanmoins nécessaire pour permettre une acclimatation complète de votre organisme.

Malheureusement, il n’existe aucun remède pour éviter totalement le mal de l’altitude. Un entraînement physique adapté avant votre séjour vous permettra cependant de profiter pleinement de vos vacances et d’atténuer les effets indésirables de l’altitude.

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Pensez à vous préparer bien en amont (quelques mois avant le départ) et à vous entraîner progressivement. Au cours de votre préparation, la pratique régulière de sports d’endurance permettra d’améliorer votre métabolisme musculaire. Le vélo, la natation et le jogging figurent parmi les activités sportives recommandées avant un voyage en altitude. S’agissant du jogging, il est vivement conseillé de réaliser quelques entraînements à des altitudes moyennes (entre 800 et 1 200 mètres) pour bien préparer l’organisme aux variations d’altitude.

Cette préparation de base, complétée par des séances d’entraînement plus intensives et plus courtes (comme la course), vous aideront à supporter les efforts plus soutenus que votre organisme sera amené à fournir en altitude.

Une fois sur place, il est fortement recommandé de ne pas faire d’effort pendant les premières 24 heures et de privilégier la marche lente dans vos déplacements. Ne pas négliger le sommeil, manger équilibré et éviter les boissons alcoolisées figurent parmi les conseils à suivre scrupuleusement.

Sachez également que la combinaison altitude + soleil + efforts accélérera votre déshydratation. Il est donc impératif de boire beaucoup d’eau sur votre lieu de vacances.

Pour conclure, n’oubliez pas qu’une préparation physique, pour être efficace, doit correspondre à votre niveau et au type de voyage que vous avez choisi (pensez aussi, par exemple, à l’adaptation de votre organisme aux variations de températures, sujet qui pourrait faire l’objet d’un autre développement). Alors, pour bénéficier de conseils personnalisés et d’une préparation parfaitement adaptée à vos capacités, il n’y a qu’une solution : contactez moi.

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