Ce n’est pas pour faire de la politique mais le département du Var est un territoire devenu très conservateur ces dernières années et donc, sous couvert de mise en sécurité des sites, les plages naturistes (ou pas) fréquentées par les gays ont eu tendance à disparaître comme neige au soleil. Notamment sur les rives du Lac de Sainte-Croix ou sur la plage du Monaco entre Toulon et Le Pradet… jadis véritables paradis.
Par chance, la nature a horreur du vide et les lieux où les gays sont les bien venus pour se dorer la pilule ne manquent pas. Encore faut-il les connaître et ne pas passer ses vacances à les chercher. Le gros avantage est qu’avec l’aide du soleil, ils sont parfois fréquentés entre mars et octobre, voire même en hiver. Pour en savoir plus sur cette destination touristique le temps d’un séjour, rendez-vous sur le guide gay du Var. Le Gay Voyageur vous fait découvrir les plus belles plages gay du Var.
Plage du Bau Rouge
Commençons par notre préféré : le Bau rouge. Prononcez « baou » si vous ne voulez pas passer pour un estranger aux yeux des Toulonnais qui fréquentent l’endroit. Il ne s’agit pas d’une plage de sable (le Var en compte finalement peu) mais de rochers coincés entre une falaise (bau, en provençal) et la mer. Nous sommes ici entre Le Pradet et Carqueiranne à l’est du port militaire de Toulon, à deux pas de la charmante ville d’Hyères.
En fait il y a un seul lieu mais divisé en deux par un petit cap rocheux qui rend le passage à pied de l’un à l’autre assez difficile. On vous explique…
Pour la partie la plus sauvage, la plus gay et la plus… chaude, dirons-nous, en voiture, il faut viser la plage de la Garonne après le village du Pradet, puis continuer jusqu’au parking des Oursinières. Là, descendre vers la mer sur la gauche et longer la falaise. Les corps masculins nus sont là après quelques minutes de marche dès l’apparition de grandes dalles de pierre parmi les blocs de roche ce qui permet une certaine intimité.
L’autre partie est accessible par l’autre extrémité. Dans ce cas, depuis Le Pradet, au lieu d’aller vers les Oursinsières, visez le parking de la Mine du Cap Garonne, le plus simple pour stationner en voiture. De là, on suit à pied la route qui circule en corniche. On dépasse le portail du Domaine du Bau Rouge, puis la villa Ithaque, on continue 100 m pour rejoindre un sentier qui descend à la mer sur la droite (parking pour scooters). Le sentier, lui, permet de rejoindre de très belles dalles plates et claires idéales pour le bronzage. Une partie très gay et aussi hétéro-friendly comme on dit en France. Elle est fréquentée dès les beaux jours et même parfois en hiver. La première non. Pour l’une comme l’autre, ce coin constitue notre paradis. On vous le référence mais promettez-nous de n’en parler qu’aux amis !
Plage des Salins
Pas très loin, sur les plages d’Hyères, la plage naturiste des Salins accueille beaucoup de gays et de bi. Il se murmure qu’il se passe des choses dans les roseaux…
Plage de Pampelone
Pas très loin, sur les plages d’Hyères, la plage naturiste des Salins accueille beaucoup de gays et de bi. Il se murmure qu’il se passe des choses dans les roseaux…
En continuant vers l’est, il faut arriver aux plages de Saint-Tropez pour trouver un endroit « gay compatible ». Mais faut avouer qu’il y a un monde fou et que l’accès, le stationnement évoque plus les ennuis des grandes villes que les vacances. Si vous y tenez, jetez un œil à la plage naturiste au sud de celle de Pampelone. Elle ravira les amateurs de sable fin et de bain… de foule.
Plage de Saint-Aygulf
Toujours sur le sable, à l’embouchure du fleuve côtier Argens, la plage de Saint-Aygulf peut être une belle option. L’extrémité en direction de l’Argens est naturiste et le bout du bout (non, non, ne pensez pas à mal !) spécialement gay. Le lieu est aussi fréquenté par les amateurs de planche à voile et autres sports qui font exulter les muscles… ce qui ne gâche pas le paysage ! Agréable, on peut aussi se promener dans les dunes et les roseaux à l’arrière dans une zone protégée et restée très nature.
Roche du Dramont
Nous poursuivons notre palmarès côtier par un endroit beaucoup plus intime. Certainement le plus confidentiel du Var. Il s’agit des roches du Dramont. Attention, aux faux amis, la plage d’Agay n’est pas ce que l’on pourrait penser : un lieu « à gay »… Mais le Dramont n’est pas loin de là. Encore un paradis, et cette fois tout juste dans les petites calanques du massif de l’Estérel sur la commune de Saint Raphaël. Un bijou de cette partie de Provence. On se gare sur l’accès au port du Poussaï (rien que ce nom résonne d’accents de vacances et de soleil, non ?) dans la descente. On marche ensuite sous le sémaphore en suivant le large sentier en corniche.
Lorsque ça redescend, on laisse à gauche un site d’escalade pour piquer vers la mer au niveau d’un collet. On traverse une belle végétation de maquis sur quelques dizaines de mètres et là, le paradis des roches rouges attend naturistes ou non naturistes, gays pour la plupart. L’endroit n’est perturbé que par quelques mouettes et quelques bateaux venus mouiller dans la petite anse. Les rochers ne sont pas toujours très confortables mais le lieu n’est pas non plus bondé et on y trouve toujours roche à ses fesses.
Plage du Jonquet
Pour terminer ce circuit côtier, on peut signaler à l’ouest du département, en revenant à Toulon, la plage du Jonquet. Nous sommes là sur la commune de La Seyne sur Mer. Tout au sud, sous le cap Sicié. L’accès est très facile en dehors de la période estivale. On emprunte la route du cap, on se gare au parking du Bœuf et on descend vers la mer par un joli sentier. L’ensemble des plages est naturiste. La plage de Saint Selon est elle très gay. Là encore, on est coincé entre falaise et mer. Encore un paradis. On peut se promener nu jusque sous le cap sans déranger personne. Des dalles, de petits abris intimes faits de pierre invitent au repos, à la paresse, voire plus…
En plein été, la route est interdite à la circulation. Ce qui impose de marcher le long de celle-ci en plein soleil pour rejoindre le parking ou de partir à pied depuis le port de Fabrégas mais l’accès est assez difficile à trouver. Notons au passage qu’après la plage de Fabrégas, les premiers rochers sont aussi très gay… décidément !!
Île du Levant
Il nous reste à évoquer deux lieux assez atypiques. Tout d’abord l’Île du Levant. Un endroit assez unique car dédié au naturisme. Du moins sur 10% de sa surface car le reste est une base militaire. Non, non, pas de fantasme. N’allez pas imaginer que de musclés soldats défilent nus sur les plages. D’ailleurs en guise de plage, on ne trouve que celle des Grottes faite de sable grossier. Sinon, le sentier des naturistes (il s’appelle ainsi) dessert quelques dalles où il fait bon se faire bronzer. C’est bien gay-friendly. Ici, le maillot est interdit et on est vu d’un sale œil si on le porte.
Dans le village, la nudité est réglementée. Beaucoup d’hébergements sont tenus par des gays et grand nombre dispose de piscine. Mais attention, l’eau est une denrée rare au Levant. Pour en savoir plus sur cette destination vacances, rendez-vous sur le guide gay de l’île du Levant.
Lac de Saint-Cassien
Terminons notre balade balnéaire gay par le Lac de Saint Cassien. Nous sommes ici au dessus de Fréjus, dans l’arrière pays entre les villages du Tanneron et de Montauroux. Le naturisme est toléré mais l’endroit que nous vous indiquons est très gay. On vise le restaurant du Lac et on stationne sa voiture par là avant de s’engager sur un sentier allant vers le lac (mais attention pas sur la rive où se trouve le restaurant mais bien de l’autre côté de la route). Là, on fait 500 m en partant sur la droite et on aboutit à un paradis d’eau douce fait d’un cap, de quelques petites criques, des rochers affleurants, un maquis pour se promener, des coins à l’ombre pour la sieste. Une tranquillité royale.
Mais attention, les lieux gays évoluent très vites. Les périodes de confinement ont perturbé les habitudes. Les élections municipales modifient parfois les équilibres entre tolérance et coup de vis des moeurs. Le pays des Droits de l’homme oublie parfois de regarder autre chose que son nombril et descend parfois sous la ceinture avec un regard pudibond et rétrograde sur l’évolution des mœurs. Mais rien de quoi gâcher ses vacances, on vous rassure. « Régalez-vous » comme on dit en Provence.
Où dormir à moins d’une heure des plages gay du Var
Si vous avez comme projet de faire les plus belles plages gay ou gay friendly du Var, l’une des excellentes adresses où dormir le temps d’un séjour, la maison d’hôtes Le Chat Luthier. Vous seriez accueilli par Fabrice et Pierre dans leur maison de maîtres de 1783. Excellent rapport qualité et prix, Le Chat Luthier vous propose un hébergement tout confort le temps de vos vacances dans le Var.