C’est vraiment être touristiquement gay pour aller à Tours! Que vous soyez dans la région du Val de Loire pour un long week-end ou plusieurs jours, le Gay Voyageur vous propose un itinéraire complet pour passer du bon temps. Vous serez bien accueillit à tant que touriste homosexuel lors de votre visite guidée à Tours. C’est un rendez-vous parmi les nombreux et célèbres châteaux de la Loire.
Le Château de Tours
La première résidence seigneuriale, partiellement en bois, semble avoir été élevée à l’époque carolingienne (avant 886), par Hugues l’Abbé. Cet édifice fut remplacé au milieu du XIe siècle par un logis plus important, en pierre, appuyé contre le rempart gallo-romain. Il était composé d’une vaste salle (28m sur 8) et d’une tour carrée (6m de côté). Ces éléments ont été révélés par les fouilles effectuées de 1974 à 1978 par H. Galinié. L’édifice est à attribuer à la Maison d’Anjou (Geoffroy Martel), qui prit possession de la Touraine en 1044 et y remplaça Thibault de Blois.
La tour de Guise et la tour cylindrique dite du Cachot Secret flanquaient les angles ouest du château, reconstruit légèrement à l’est du précédent à la fin du XIIIe siècle, sur la forme d’un quadrilatère cantonné de quatre puissantes tours. L’ouvrage était lui-même entouré d’un fossé et d’un autre mur qui délimitait une basse cour. La tour de Guise servait de donjon. Son toit conique reposant sur un couronnement, refait au XVe siècle, a été récemment restauré. Son nom rappelle la captivité du jeune duc de Guise, qui s’en échappa en 1591.
La Cathédrale Saint-Gatien
Des vestiges d’une cathédrale romane, construite vers 1168, sont encore visibles, notamment à la base des deux tours. Les voûtes angevines de celles-ci remontent à la même période. Dévastée par le feu, la cathédrale ne fut reconstruite qu’une trentaine d’années plus tard (en 1209).
En 1260, le chœur était terminé, mais un siècle après on n’avait achevé que le transept et une partie de la nef, malgré un appel aux aumônes lancé par le pape Jean XXII. Le manque d’argent ne permit l’achèvement de la nef qu’en 1452. Pendant tout le XVe siècle, on travailla à la reprise de la façade romane et des deux tours qui l’encadraient : celle du nord reçut son couronnement en 1507, celle du sud en 1546.
Le Cloître de la Psalette
C’était le cloître des chanoines de la cathédrale, contre laquelle il est appuyé. Son aile ouest, dont il ne subsiste qu’une partie, et le retour de l’aile nord ont été édifiés vers 1460. L’aile ouest est formée de sept travées, ouvertes au rez-de-chaussée d’une arcade de la galerie et à l’étage, d’une fenêtre carrée. Les arcades sont richement décorées (choux, vigne, chardons, fleurs). Tout l’étage abritait la bibliothèque des chanoines.
Les deux galeries du nord et de l’est ont été ajoutées au début du XVIe siècle. À la rencontre de ces deux ailes fut édifiée, en 1524, une gracieuse tour d’escalier à jour à la façon du célèbre escalier du château de Blois. On y accède par une belle porte encadrée de pilastres à arabesques. Derrière l’escalier se trouvait la chapelle canoniale, dont les murs portent encore des vestiges de fresques (Rois mages, fuite en Égypte…).
Musée des Beaux Arts
Ancien Palais archiépiscopal (XVIIe et XVIIIe siècles). Riche mobilier et importantes collections de peintures françaises et étrangères du Moyen-Age au XXe siècle. Mantegna(XVe s.), Rubens, Rembrandt(XVIIe s.), Boucher(XVIIIe s.), Delacroix, Degas (XIXe s.).
Quoi faire de gay sur Tours :
Pour terminer, le Gay Voyageur vous invite à découvrir le quartier gay de Tours, malgré le fait qu’il ne soit pas aussi imposante que celui de Paris ou Toulouse. C’est l’endroit tout désigné pour les meilleures adresses pour se divertir. De bons plans vous attendent, de bons restaurants et des boîtes de nuit pour bien terminer votre journée. Si vous êtes de passage dans la capitale française en juin, le rendez-vous de la Gay Pride de Tours est à mettre dans votre calendrier! L’événement à ne pas manquer de l’année.
Crédits photos : Anais Dutour