Montréal est l’une des destinations du Canada les plus captivante. Un coup de coeur si vous souhaitez visiter le Québec. Bien des touristes découvrent la ville ou même, la redécouvre. C’est aussi vrai pour les touristes homosexuels car ici, à Montréal, on peut y découvrir des attraits touristiques pour les gays et lesbiennes. Montréal est une véritable destination gay depuis de nombreuses années. Si c’est la première fois que vous visiter la ville, voici la liste des choses à ne pas manquer.

Le Vieux-Montréal

Le Vieux-Montréal

Ce quartier datant du XVIIIe siècle, à proximité des quais du Saint-Laurent, est le plus ancien de la ville. Traversé de rues étroites, émaillé de squares et d’églises, le Vieux-Montréal est l’endroit idéal pour flâner (malgré l’affluence de touristes en été). La basilique Notre-Dame, imposante masse architecturale de style néogothique, à l’intérieur magnifiquement décoré, domine la place d’Armes. La rue Saint-Paul date de 1672 et fut longtemps la principale artère commerciale de Montréal. Elle est jalonnée de maisons historiques, boutiques, galeries d’art et restaurants. Bel exemple de l’architecture montréalaise d’il y a trois siècles, la maison Pierre-du-Calvet fait face à la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours, dite chapelle « des marins » en raison des nombreux ex-voto offerts par des marins, dont de superbes maquettes de navires. N’hésitez pas à vous plonger dans le passé de la ville au fascinant Centre d’histoire de Montréal.

Le Vieux-Port et le parc des Îles

Le Vieux-Port et le parc des Îles

Le Vieux-Port s’étend sur 2,5 km le long du fleuve et comprend quatre quais : la promenade du Vieux-Port et l’Esplanade, lieux de balade appréciés des Montréalais ; le quai de l’Horloge et sa tour du même nom, dédiée aux marins ; et le quai Jacques-Cartier, d’où une navette assure la liaison avec le parc des Îles. Ce dernier englobe deux îles qui furent le site de l’Exposition universelle de 1967 : l’île Sainte-Hélène, où est installé le plus grand parc d’attraction du Québec, et l’île Notre-Dame, une île artificielle créée pour l’occasion au milieu du fleuve. La Biosphère, sur l’île Sainte-Hélène, offre un fantastique voyage dans l’écosystème du Saint-Laurent.

Le parc du Mont-Royal

Le parc du Mont-Royal

Perché sur l’un des trois sommets du mont Royal, c’est le parc le plus vaste de la ville (100 000 ha, 60 000 arbres), et aussi le plus beau. Il fut conçu entre 1873 et 1881 par le paysagiste auteur de Central Park, à New York, Frederick Law Olmsted. L’hiver, on patine sur le lac des Castors et on randonne en ski sur les sentiers. Au printemps, on s’y promène à bicyclette, à cheval ou on y observe les oiseaux. Du belvédère Camillien-Houde, le regard embrasse tout l’est de Montréal. Le Chalet du Mont-Royal, grande bâtisse datant de 1932, accueille des concerts.

Le centre-ville de Montréal

Le centre-ville de Montréal

Situé au pied du mont Royal, le centre-ville forme un ensemble hétérogène de tours post-modernes abritant des bureaux, des édifices religieux, des boutiques et des galeries d’art, sans oublier de nombreux musées : musée des Beaux-Arts, où le pavillon Jean-Noël Desmarais est à voir absolument pour son bâtiment et ses collections de peinture contemporaine ; musée des Arts décoratifs ; Centre canadien d’architecture ; musée McCord, consacré à l’histoire du pays ; musée d’Art contemporain ; musée Juste pour rire, où l’humour est roi ; écomusée du Fier Monde, qui retrace l’histoire du quartier populaire du « centre sud ». Nichée sur le flanc du mont Royal, l’université McGill compte parmi les plus prestigieuses du Canada. Son campus du centre-ville est jalonné de magnifiques hôtels particuliers. Si le froid se fait trop mordant, descendez dans la ville souterraine, où vous attendent 29 km de galeries, 10 stations de métro, 2 gares ferroviaires, 2 000 boutiques, des hôtels, bureaux, cinémas, parkings, etc.

Biodôme, Jardin botanique et Insectarium

Biodôme, Jardin botanique et Insectarium

A l’est de Montréal, les gigantesques infrastructures construites pour les Jeux olympiques de 1967 abritent aujourd’hui des centres consacrés à l’observation de la nature. Le Biodôme est un musée passionnant où sont présentés quatre écosystèmes différents, dont ceux de la forêt tropicale et du monde polaire. La collection d’orchidées (700 variétés), les jardins japonais et chinois du Jardin botanique valent le détour, tout comme le fascinant Insectarium (130 000 spécimens), à l’est des serres.

Oka

Cette petite ville à 50 km à l’ouest de Montréal, au confluent de la rivière des Outaouais et du Saint-Laurent, abrite un célèbre monastère ouvert au public, malgré la présence de quelque 70 moines. Au bord du lac des Deux Montagnes, le parc d’Oka offre une multitude d’activités, hiver comme été : ski de randonnée, raquettes, marche, vélo, baignade, planche à voile, canoë et kayak.

La réserve indienne de Kahnawake

Une virée gay friendly à Montréal

Quelque 5 000 Mohawks vivent dans cette réserve qui s’étend au sud de Lachine, à 18 km du centre de Montréal. C’est là qu’en 1990 une crise éclata entre les Mohawks et les autorités provinciales et fédérales autour de laquelle allaient se cristalliser les revendications nationales des Amérindiens en matière de droits territoriaux. La messe dominicale en l’église Saint-François-Xavier, dans le centre, est chantée en mohawk. Doté d’une importante bibliothèque consacrée aux six nations de la Confédération iroquoise, le Centre culturel organise des expositions axées sur la réserve et des spectacles de danses amérindiennes. La réserve de Kahnawake est situé non loin de la municipalité d’Oka. Si vous avez planifier de visiter Oka, prenez le temps de vivre l’expérience de Kahnawake.

Art québécois

Destination gay de Montréal

La poésie tient une grande place au Québec. Les textes de Gaston Miron, Emile Nelligan et Anne Hébert sont des classiques, tout comme ceux des chanteurs Félix Leclerc, Raymond Lévesque et Gilles Vigneault. La vie quotidienne prend également une dimension poétique sous la plume de Michel Tremblay, témoin attentif de Montréal, d’Yves Beauchemin et du caustique Réjean Ducharme. Les femmes, comme Anne Hébert (LesFous de Bassan), Suzanne Jacon (L’Obéissance), Marie-Claire Blais (Une saison dans la vie d’Emmanuelle), Gabrielle Roy (La Petite Boule d’eau), sont très présentes dans la littérature québécoise qui compte également aujourd’hui une nouvelle génération d’auteurs venus des Caraïbes, d’Amérique latine et d’Asie.

La chanson nationaliste, véhicule politique, a connu son âge d’or dans les années 60 avec Félix Leclerc, Gilles Vigneault, Laude Léveillé et Raymond Lévesque. Dans les années 70-80, l’engagement politique s’est mis au rock avec Robert Charlebois et Paul Piché. Les années 90 ont vu, avec Richard Desjardins, Michel Rivard, Daniel Bélanger et Richard Séguin, la consécration d’une autre génération de poètes. Aujourd’hui, les Québécois vivent à l’heure du rock avec Jean Leloup et le jeune Kevin Parent, mais aussi du punk rock avec le groupe Grim Skunk et du rap avec Cédric Morgan. Toute une nouvelle vague qui se montre aussi soucieuse de ses textes que de la musique. Quant au pianiste Oscar Peterson, il est une légende vivante du jazz.

La nature a inspiré nombre de peintres québécois. Clarence Gagnon (1881-1942) et Jean-Paul Lemieux (1904-1990) sont les plus connus. Adrien Hébert et Robert Pilot peignent la ville, Montréal et Québec. En 1948, un manifeste « Le refus global », cosigné notamment par Paul-Emile Borduas et Jean-Paul Riopelle, ouvre la voie à l’abstraction.

La première grande génération du septième art apparaît dans les années 1960. C’est celle du cinéma direct et du propos libre de Gilles Carles (La Vraie Nature de Bernadette), Micheline Lanctôt (Sonatine, Lion d’argent à Venise), Anne-Claire Poirier (Mourir à tue-tête) et Claude Jutra (Mon oncle d’Amérique). Avec Le Déclin de l’empire américain de Denys Arcand et Léolo de Jean-Claude Lauzon, le cinéma québécois s’impose à l’étranger dans les années 1980. S’éloignant de la tradition réaliste, il s’ouvre à la fiction, à l’imaginaire et au reste du monde.

Les Inuit se sont rendus maîtres de la sculpture sur bois, sur pierre et sur os. Les sculpteurs, qui travaillaient auparavant l’ivoire, utilisent de nos jours les pierres savonneuses du Grand Nord : stéatite, serpentine, argilite, dolomite et quartz. L’ours, les oiseaux et les scènes de chasse sont des thèmes de prédilection. Quant à l’art amérindien, célèbre jadis pour ses sculptures et sa vannerie, il s’illustre aujourd’hui dans l’estampe et la gravure.

Montréal est une véritable destination touristique incroyable à faire absolument au moins une fois dans sa vie.