Le lendemain de ma montée au Christ Rédempteur, je suis allé à l’autre point de vue principal de la ville, la Pain de Sucre pour ne pas le nommer. Comme la veille, j’ai réfléchi à quel moment y monter pour ne pas cramer les photos et il s’est avéré que le matin soit le moment opportun.
C’est donc avec l’estomac bien rempli que j’ai pris le chemin du Pain de Sucre mais vu que sur la carte ce n’était pas très loin, j’ai décidé d’y aller à pied. Bien mal m’en a pris vu que j’ai finalement marché presque cinq kilomètres, le tout sous une chaleur écrasante, et quand je suis arrivé au téléphérique, presque j’étais en morceaux.
Une visite du Pain de Sucre
La montée était relativement chère, 76 reals (soit presque 20 euros) et il est impossible de passer outre cette dépense vu qu’il n’y a aucun autre moyen d’y monter. La montée s’est faite en deux étapes, en fait c’est parce qu’il y a deux téléphériques différents à prendre. Le premier arrêt annonce la couleur avec la base d’hélicoptère pour les tours au dessus de la ville (mais à plus de 250 euros les 20 minutes je ne l’ai pas fait), la vue sur la baie de Rio de Janeiro, et la vue sur le Pain de Sucre. J’ai bien profité de ce dernier point de vue, parce qu’une fois en haut, bah on voit tout sauf le Pain de Sucre.
Après avoir fait le tour de cette plate-forme, je suis parti en direction de ma destination finale, dont je ne citerai pas le nom cette fois-ci, je n’ai pas envie de me répéter une énième fois. A l’arrivée, je me suis rendu compte que c’était tout petit et vu le nombre de personnes présentes, j’ai eu du mal à me frayer un chemin. Mais quand j’ai enfin réussi à me caler, je n’ai plus rien dit et j’ai simplement pris conscience de l’étendue de la ville et de la beauté des lieux. Il y avait aussi un chemin qui permettait de visiter l’arrière du rocher et ainsi voir l’entrée de la Baie de Rio de Janeiro, et je me suis permis de l’emprunter vu qu’il était à l’ombre et que ça fait du bien de ne pas passer sa journée à s’exposer.
Ce que j’ai aimé
- La vue, tout simplement impresionnante
- Prendre le téléphérique
- Avoir rejoué une partie du film Moonraker (oui j’adore James Bond)
Ce que je n’ai pas aimé
- Trop de monde
- Impossible de monter à pied
Ce que j’en ai pensé
J’ai vu le Christ Rédempteur où je te disais que j’avais pris une sacré claque, mais là j’ai eu la même sensation multipliée par je ne sais pas combien. Avant de monter, j’avais les boules d’avoir sorti presque vingt euros, mais en fait je me suis vraiment rendu compte que ça les valait largement et qu’à la limite ce n’était même pas cher payé. J’ai aussi la chance d’avoir un temps radieux et maintenant je comprends pourquoi monter au Pain de Sucre est un incontournable de la ville et y remonter ne me dérangerait absolument pas.