Les droits des homosexuels ont grandement changé aux cours des dernières années en Belgique. Il ne faut pas oublier qu’il y a une très grande différence entre l’acceptation politique et sociale. La Belgique est considéré comme un pays ouvert. Comme il est un pays libéral, la question de l’homosexualité reste ouvert par une majorité de la population belge. Surtout dans les grandes villes du pays. La Belgique a été le deuxième pays au monde à légaliser le mariage entre personne de même sexe. L’adoption de la loi a été fait en 2003.
Contexte juridique :
L’homosexualité est légale depuis 1795. L’interdiction de discrimination, entre autres en emploi, a été promulguée par les différents paliers de gouvernement entre 2002 et 2007. En 2003, la Belgique a adopté une loi qui permettait aux couples de même sexe de se marier, mais sans le droit de filiation et d’adoption, qui ne sera reconnu qu’en 2006. L’homophobie constitue par ailleurs une circonstance aggravante lors d’un crime haineux, et ce, depuis 2003.
Contexte social :
Deuxième pays à avoir reconnu le droit au mariage civil pour les personnes de même sexe, la Belgique est généralement considérée comme un pays très progressiste en matière de droit des minorités sexuelles. La législation belge qui a permis le mariage civil entre conjoints de même sexe est d’ailleurs l’une de celles, en Europe, qui confère les droits les plus similaires à ceux conférés aux unions hétérosexuelles.
Parmi les pays européens qui ont reconnu un type d’union pour les personnes de même sexe, c’est en Belgique que le plus grand nombre d’unions ont été enregistrées. Cela n’empêche toutefois pas la tenue de discours particulièrement hostiles dans les milieux conservateurs chrétiens. De plus, bien que l’adoption par des conjoints de même sexe soit permise depuis 2006, en date de janvier 2008, aucune demande n’avait encore été acceptée.
Malgré la reconnaissance de l’orientation sexuelle comme motif de discrimination prohibé, la discrimination en milieu de travail demeure une expérience caractéristique de nombreuses personnes de minorités sexuelles : licenciement, promotion refusée, rémunération inférieure, mais aussi rumeurs, moqueries, insultes et même de la violence. En 2005, 17 % des plaintes pour discrimination étaient basées sur l’orientation sexuelle, ce qui place ce motif en troisième place après le handicap et « autres motifs ».
Référence : Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles du Québec