Strasbourg fait partie des 5 à 7 villes préférées des Français. Elle se classe aussi parmi le top 10 des destinations gay de France. Strasbourg est une ville magnifique, surtout au centre-ville dans son célèbre quartier de la Petite France. Dans ce numéro du Quoi faire à Strasbourg, le Gay Voyageur vous invite à découvrir un itinéraire idéal pour un long week-end au pays de l’Alsace. Un rendez-vous à ne pas manquer, en été comme en hiver.
La Cathédrale de Strasbourg :
La cathédrale de Strasbourg se dresse sur une large place pavée comme au Moyen-Age. Elle repose sur les fondations d’une ancienne basilique rhénane construite en 1015 par l’évêque Wernher, de la famille des Habsbourg. Détruite par un incendie, elle fut remplacée par une nouvelle cathédrale. Presque trois siècles s’écoulèrent, des fondations commencées en 1176 à la flèche terminée en 1439 seulement. Sa hauteur de 142 m. fit de Notre-Dame de Strasbourg l’édifice le plus élevé de la chrétienté jusqu’au XIXe siècle.
Église Saint-Thomas :
Succédant à plusieurs édifices romans, l’église actuelle a été construite de 1196 au XIVe siècle. Vouée au culte protestant, elle est un très bel exemple de l’architecture gothique alsacienne et constitue un véritable musée de la sculpture funéraire baroque française avec le mausolée du maréchal Maurice de Saxe réalisé sur ordre de Louis XV par Jean-Baptiste Pigalle de 1756 à 1777.
La Petite France :
C’est le quartier le plus évocateur du vieux Strasbourg. Jadis quartier des pêcheurs, des meuniers et des tanneurs, c’est un havre de paix au cœur de la ville. Les ruelles de la Petite France offrent une succession de maisons à colombage des XVIe et XVIIe siècle, aux vastes cours intérieures, aux grands toits pentus, ouverts sur des greniers où séchaient autrefois les peaux. C’est aussi dans le quartier de la Petite-France, qu’on retrouve le quartier gay de Strasbourg.
Les ponts Couverts :
Dans le prolongement du quartier de la Petite France se trouvent les Ponts Couverts. Ils ont gardé leur nom malgré la disparition de leur toiture au XVIIIe siècle. Ils sont dominés par quatre tours du XIVe siècle, vestiges des anciens remparts, garants de l’indépendance de la république strasbourgeoise. Immédiatement après le rattachement de Strasbourg à la France en 1681, une nouvelle ceinture de fortifications fut construite par Vauban.
Le barrage Vauban :
À quelques mètres des Ponts Couverts, le Barrage Vauban ou Grande Ecluse -puisqu’elle permettait d’inonder en cas de besoin tout le front sud de la ville- fut construit aux alentours de 1690 par Tarade d’après les plans de l’ingénieur militaire Vauban. Au sommet du bâtiment a été aménagée une agréable terrasse panoramique, d’où l’on embrasse d’un seul coup d’œil le tracé de la ville et celui de ses canaux.
Quartier Impérial :
Trois faubourgs sur quatre anéantis, de graves et nombreux dégâts au centre-ville, tel est le lourd bilan du siège et de la défaite française de 1870. Si la reconstruction s’achève en cinq ans, l’extension de la ville, différée depuis le XVIIIe siècle, est plus que jamais à l’ordre du jour des milieux d’affaires, soucieux d’infrastructures performantes (gare, port, circulation, etc.) tandis que les autorités politiques veulent, pour le « Reichsland d’Alsace-Lorraine », une capitale exemplaire, grandiose, toute à la gloire de l’Empire et de la germanité.
Strasbourg l’Européenne :
New-York, Genève et Strasbourg : les seules villes au monde qui accueillent des institutions internationales sans être des capitales d’Etat. Le choix de Strasbourg comme capitale européenne au lendemain du second conflit mondial n’est pas le fruit du hasard, mais le symbole de la réconciliation entre les peuples et de l’avenir de l’Europe.
Parlement européen :
Le Parlement européen, composé de 785 députés élus au suffrage universel tous les cinq ans dans les 27 pays formant l’Union européenne. Un endroit qui prend tout son sens à la visite.
Musée des Arts :
Installé au rez-de-chaussée du Palais Rohan, ancienne résidence des princes-évêques élevée de 1732 à 1742, il comprend deux sections : les somptueux appartements des cardinaux et un panorama des arts décoratifs strasbourgeois de la période s’étendant de 1681 au milieu du XIXe siècle (la céramique des Hannong de renommée mondiale, le mobilier, la sculpture et la peinture, l’horlogerie, la ferronnerie, la poterie d’étain et la très belle orfèvrerie).
Musée des Beau-Arts :
Situé au premier étage du palais Rohan, il présente une très belle collection de peinture italienne, française, espagnole, flamande et hollandaise, allant du XIVe siècle jusqu’en 1870. Oeuvres de Giotto, Memling, Botticelli, Raphaël, Le Corrège, Véronèse, Le Greco, Ribera, Philippe de Champaigne, Vouet, Claude Lorrain, Rubens, Van Dyck, Ruysdaël, Pieter de Hoogh, Tiepolo, Canaletto, Largillière, Watteau, Boucher, Goya, Corot, Delacroix, Courbet…
Musée de l’Archéologique :
Installé dans les sous-sols du Palais Rohan, le Musée archéologique (l’un des plus importants de France par l’ampleur de ses collections) vous convie à découvrir plusieurs millénaires de l’histoire de l’Alsace, de 600 000 avant J.C. à 800 après J.C. : des premiers agriculteurs du Néolithique aux riches sépultures des Âges de Bronze et du fer, de la vie quotidienne des Gallo-Romains aux armes et aux bijoux de l’époque mérovingienne.
Planétarium :
Le Planétarium, c’est l’Univers au coeur de la ville, une salle de spectacle exceptionnelle qui permet le rêve autant que l’information, des images étonnantes qui dévoilent les merveilles stellaires, un lieu de loisir et de détente où la perception visuelle et sonore se trouve modifiée, un outil pédagogique puissant qui permet la compréhension de l’architecture et de l’évolution de l’Univers.
Référence : Office du Tourisme de Strasbourg
Crédits photos : Christophe Hamm, Philippe De Rexel et Christophe Urbain