Marseille est la deuxième ville d’importance en France avant Paris. C’est également sur Marseille qu’on peut vivre la deuxième plus importante gay pride de France. Plusieurs s’entendent pour dire « qu’on adore Marseille » ou « qu’on la déteste ». C’est comme si cette ville du sud de la France n’avait pas de justes milieux.
Marseille est aussi une entrée majeure pour l’Afrique. Par son port et son aéroport international, Marseille dispose de tout pour plaire aux touristes venant des quatre coins du globe. Marseille s’inscrit parmi les principales destinations gay de France. Toutefois, elle n’est pas la deuxième comme on peut peut-être se l’imaginer. Toutefois, vous y trouverez de nombreuses activités et d’établissements exclusivement pour la communauté homosexuelle. Dans ce Quoi faire à Marseille offert par le Gay Voyageur, vous aurez le meilleur pour votre itinéraire dans une ville qui vibre tous les jours.
Notre-Dame de la Garde :
La colline de la Garde d’une hauteur de 154 mètres a toujours été un poste d’observation d’importance sur Marseille. On dit traditionnellement que la vigie existe depuis les temps préhistoriques selon les archives qu’on peut découvrir dans l’un des musées de Marseille. Toutefois, c’est à l’époque romaine que ce poste a pris son ampleur qu’on peut le connaître encore aujourd’hui.
Au XVe siècle, une ordonnance de Charles II d’Anjou inscrit la colline de la Garde de Marseille dans la liste des relais. Un signe important pour les citoyens de l’époque. Ce système de vigie va s’améliorer au fil des siècles. La fonction de cette vigie unique dans la région perdurera sur la colline jusqu’à la fin de l’année 1978. Pour protéger la ville de Marseille des armées de Charles Quint par le Connétable de Bourbon, le roi de France de l’époque, François Ier fait construire un fort au courant de l’année 1524 au sommet de la colline. Un château a été également construit dans l’archipel du Frioul. Le château d’If est aujourd’hui un monument unique à visiter pour ceux qui aiment l’architecture d’autre fois.
Les Consignes sanitaires :
Lors de la période du XVIIIe siècle, le très beau bâtiment de la consigne de Marseille était le siège de l’Intendance sanitaire chargée de la prévention des épidémies. Une préoccupation importante dans une période trouble de la France. La mise en quarantaine systématique des bateaux était monnaie courante. Elle est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1949. Un deuxième bâtiment fut construit à l’identique au cours du XIXe siècle. En 1720, malgré ces mesures le bateau le Grand Saint-Antoine propagea la peste dans toute la ville et bientôt dans toute la Provence.
Le fort Saint-Jean :
Le site touristique du fort Saint-Jean aurait été occupé depuis l’Antiquité, si on se fie aux historiens marseillais. Ce n’est qu’au début du XIIIe siècle que les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem s’y installent donnant son nom au quartier de renommée internationale. Certains vestiges sont encore visibles aujourd’hui.
La massive tour carrée est élevée après le sac des Aragonnais par le Roy René, à l’emplacement de la tour Maubert, pour défendre l’entrée du port de Marseille. La tour du fanal est édifiée en 1644 et le Chevalier de Clerville construit le fort prévu par Louis XIV dans les grands projets pour Marseille. Il fait creuser un fossé inondable afin d’isoler le fort de la ville. Il sert de garnison, puis de prison pendant la Révolution. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il est occupé par un dépôt de munitions de l’armée allemande qui explose en 1944 causant de gros dégâts au fort et au Pont Transbordeur. Le fort a été classé Monument historique en 1964.
Le Palais du Pharo :
Le promontoire du Pharo était autrefois appelé la Tête de More. C’était un plateau rocheux sur lequel ne poussaient que des joncs et des herbes marines ; quelques guinguettes y étaient installées. Le nom de Pharo appartenait à l’anse qui fait suite, à l’ouest, à la Tête de More. Le Farot était la butte qui séparait cette anse de la pleine mer et sur laquelle se trouvait une vigie, mentionnée au XIVe siècle.
Cathédrale La Vieille Major :
Depuis le Ve siècle, plusieurs édifices se succèdent à cet emplacement, mais l’église actuelle date du milieu du XIIe siècle. C’est un très bel exemple d’architecture romane provençale construit en pierre rose des carrières de la Couronne. Le clocher n’est édifié qu’au XIVe siècle. Elle reste cathédrale jusqu’en 1852, mais continue à servir d’église paroissiale jusque dans les années 1950. La construction de la nouvelle cathédrale a amputé de deux travées la Vieille Major mais a permis la mise à jour du baptistère paléochrétien de plan centré, carré à l’extérieur et octogonal à l’intérieur, de dimensions impressionnantes (plus de 25 mètres de côté) et dont le décor était très raffiné. Il a été réenfoui et la nouvelle Major a été construite par dessus. L’édifice a été classé Monument historique en 1840.
Cathédrale La Nouvelle Major :
Marseille connaît au XIXe siècle un formidable essor social, démographique et économique. Une période de grands travaux va s’ouvrir à Marseille et les plus beaux bâtiments vont y être construits. Louis-Napoléon Bonaparte pose la première pierre de la nouvelle cathédrale le 26 septembre 1852, consacrer le 6 mai 1896, les plans sont de l’architecte Léon Vaudoyer. À sa mort, en 1872, Henry Espérandieu, architecte de Notre-Dame de la Garde et du Palais Longchamp, reprend le chantier jusqu’à sa propre disparition en 1874. C’est enfin Henri Revoil qui achève la nouvelle cathédrale. De style romano-byzantin, elle est en forme de croix latine avec déambulatoire. Sa longueur totale est de 146 mètres, la coupole principale a près de 70 mètres de hauteur et 18 mètres de diamètre.
L’église Saint-Laurent :
L’église Saint-Laurent est un édifice de style romano-provençal, de dimensions assez modestes, à trois nefs séparées par des piliers carrés. On ne connaît pas son origine exacte, mais au XIIIe siècle elle est mentionnée dans les textes et était enclose dans l’enceinte du Château Babon, détruit par la suite. Paroisse des pêcheurs et des gens de mer, elle est la seule église paroissiale du Moyen-Age conservée à Marseille. Lorsque le fort Saint-Jean fut construit au XVIIe siècle, l’église fut amputée dune travée et de sa façade orientale. Actuellement encore on pénètre dans l’église par une porte ouverte dans la nef méridionale. Le clocher du XIVe siècle a été modifié au XVIIe siècle. Pendant la Révolution l’église fut pillée et très endommagée, mais elle fut sauvée de la démolition en devenant entrepôt jusqu’au Concordat. Jusqu’en 1943, année de la destruction des vieux quartiers, elle fut un haut lieu de la spiritualité à Marseille. Elle est classée Monument historique depuis 1950.
La place Thiars :
Les anciens Arcenaulx de Marseille occupaient un espace compris entre la rue Breteuil, le quai des Belges, le quai de Rive-Neuve et la rue Fort Notre-Dame. L’histoire des Arcenaulx commence sous Charles VIII à la fin du XVe siècle et se termine au milieu du XVIIIe siècle où les derniers galériens sont répartis entre les chiourmes de Brest, La Rochelle et Toulon.
La Criée :
En 1909 est ouverte une Criée aux poissons qui restera en activité jusqu’en 1975 date à laquelle le marché aux poissons est transféré au nord de la ville au port industriel de Saumaty. Le bâtiment est alors entièrement repensé de l’intérieur, mais sa façade conserve son ordonnance originale. Le Théâtre National de Marseille est inauguré en 1981 par le maire de Marseille Gaston Defferre. Dirigée pendant plus de dix ans par Marcel Maréchal, « la Criée » affiche une très belle programmation chaque saison.
Le Palais de la Bourse :
La Chambre de Commerce de Marseille, doyenne de France, a été créée en 1599 avec la désignation de quatre députés chargés de défendre les intérêts du commerce, et par conséquent le port. Elle est installée au rez-de-chaussée du Palais Communal puis plus tard de l’Hôtel de Ville. Devenant de plus en plus puissante, la Chambre de Commerce décide au début du XIXe siècle de se faire construire un bâtiment digne de la puissance commerciale de la ville. En attendant, la Chambre de Commerce siège dans un édifice provisoire sur l’actuelle place Général de Gaulle. Il y eut 24 projets, mais c’est celui de l’architecte Pascal Coste qui sera retenu en 1852. Le Palais de la Bourse est inauguré en 1860 lors de la venue de Napoléon III à Marseille.
L’Alcazar :
Au 44 du Cours Belsunce, la nouvelle Bibliothèque Municipale à Vocation Régionale (BMVR) de l’Alcazar a été ouverte au public en mars 2004 à l’emplacement du célèbre « Théâtre de l’Alcazar ». Mais bien avant, en 1636, c’était la maison de « L’Institut des Prêtres du Saint-Sacrement » placée sous le patronage de Saint Hommebon. Les prêtres de la Mission de Provence ne prononçaient aucun vu et y vivaient en communauté pour le salut des âmes jusqu’à la Révolution française. Alors, les prêtres laissèrent la place à une auberge : « l’Auberge neuve » dès le début du XIXe siècle.
Le Palais Longchamp :
La ville manque d’eau et dès le XVIe siècle on envisage de creuser un canal qui alimenterait Marseille en eau de la Durance. C’est au XIXe siècle que le problème de l’eau va devenir une obsession pour la municipalité, aggravé par une épidémie de choléra durant l’année 1835. Dès 1838 des projets pour le creusement de ce canal sont établis et c’est celui de l’ingénieur des Ponts et Chaussées Franz Mayor de Montricher qui est retenu. Pour creuser ce canal, long de 85 kilomètres, il a fallu ouvrir des souterrains, construire 18 ponts-aqueducs, 10 ans de travaux et la ténacité de certains élus dont le maire Consolat ! Dès le début du chantier en 1839, on imagine la construction d’un château d’eau monumental à la gloire de cette eau si précieuse. Après plusieurs projets, c’est celui de l’architecte de Notre-Dame de la Garde, Henry Espérandieu qui sera choisi pour édifier le plus remarquable des édifices construits à Marseille sous le Second Empire.
La rue de la République :
C’est en 1860 que fut décidée l’ouverture de la rue Impériale selon les principes urbanistiques du Second Empire, mais également des théories hygiénistes et un souci d’embellissement manifeste. Cette voie rectiligne, créée sur le modèle parisien haussmannien, devait aussi relier le centre historique au nouveau port de la Joliette construit en 1844 et dont l’activité marchande ne cessait d’augmenter.
Les Docks :
Ce quartier date du début du XIXe siècle, une époque marquée à Marseille par une forte croissance économique et de grandes réalisations urbanistiques. Le plan deau du Vieux-Port arrive alors à saturation, notamment en raison de l’apparition des navires à vapeur. En 1842, un projet d’extension du port vers la Joliette est donc entériné. Les travaux en sont achevés dès 1853.
Quoi faire de gay sur Marseille :
Pour terminer, le Gay Voyageur vous invite à découvrir le quartier gay de Marseille situé dans le quartier populaire du Vieux-Port, où se trouvent les meilleures adresses pour se divertir. De bons plans vous attendent, de bons restaurants et des boîtes de nuit pour bien terminer votre journée. Si vous êtes de passage dans la capitale française en juin, le rendez-vous de la Gay Pride de Marseille est à mettre dans votre calendrier! L’événement à ne pas manquer de l’année.