La Tunisie n’est certainement pas la destination touristique où les droits des homosexuels sont les plus respectés. Pour les touristes gay ou lesbien qui visitent certaines villes de la Tunisie, ils n’auront pas de problème, surtout si la destination choisie attirent exclusivement des touristes européens.
Droits des homosexuels en Tunisie
La pratique de l’homosexualité est encore illégale en Tunisie. Un homosexuel qui vit de l’homophobie n’aura aucun recours possible. Toutefois, la communauté gay et lesbienne de la Tunisie bénéficie d’une certaine tolérance et de liberté comparée à d’autres pays musulmans. Les touristes homosexuels qui visitent la Tunisie doivent tout de même faire attention.
Contexte juridique :
L’article 230 du Code pénal de 1964 prévoit une peine d’emprisonnement de trois ans pour tout acte de sodomie.
Contexte social :
Il est extrêmement difficile de trouver des informations sur l’homosexualité en Tunisie. Comme en Algérie et au Maroc, les pratiques sexuelles plus ou moins clandestines entre hommes existent, et sont tolérées tant qu’elles n’empêchent pas le mariage hétérosexuel avec enfants, bien que le partenaire pénétré pendant l’acte sexuel risque d’être stigmatisé. Il ne semble pas y avoir d’espace de liberté pour l’affirmation d’une homosexualité exclusive.
Certains lieux publics sont utilisés pour faire des rencontres, mais la police y harcèlerait à l’occasion les homosexuels présumés, sans pour autant appliquer l’article 230. Dans les régions rurales, le dévoilement de l’homosexualité risque d’entraîner des réactions hostiles, voire violentes, et le rejet familial. Internet faisant l’objet de censure, il est même difficile pour les homosexuels d’y faire des rencontres et de discuter librement avec d’autres personnes.
Référence : Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles du Québec